Coup de foudre royal : Gabrielle d'Estrées
Le roi Henri IV (1553 - 1610) surnommé le Vert-Galant connaît plusieurs relations passionnées. Son mariage avec Marguerite de Valois, la " Reine Margot ", lors des guerres de Religion tente de réconcilier catholiques et protestants.Cette union est malmenée par les complots, les infidélités amoureuses de chacun et la stérilité de la reine.
Henri IV rencontre Gabrielle d'Estrées (1571 - 1599),princesse du Soissonnais originaire de Coeuvres, par l'intermédiaire de son écuyer. Les amants se retrouvent dans les châteaux de la famille d'Estrées qui servent decadre à leurs amours. Ensemble, ils ont trois enfants.Le roi projette que l'aîné soit son successeur en épousant Gabrielle. Mais elle meurt subitement alors qu'elle attend leur quatrième enfant.
Le frère de Gabrielle, François-Annibal 1er érige à Soissons deux monuments importants. Il fonde le couvent des Feuillants dont l'église devait servir de sépulture à la famille d'Estrées. Il construit en 1658 la porte monumentale du pavillon de l'Arquebuse.
Ces œuvres illustrent le thème mais ne sont pas exposées. Certaines sont fragiles et nécessitent des conditions d'exposition particulières. D'autres ne peuvent être exposées en raison de leur état de conservation et nécessitent une restauration.
Le château de Cœuvres en Picardie
LETELLIER (dessin), DAUZATS (lithographie) France, 1842 Lithographie, encre noire sur papier Inv. 90.9.112, musée de Soissons
Portrait du duc François Annibal Ier d’Estrées
Jérôme Martin LANGLOIS (d'après) France, seconde moitié du 19e siècle Lithographie, encre noire sur papier Inv. 93.7.76, musée de Soissons
Portrait du comte d’Estrées Louis-Charles-César Le Telllier
Alexandre François CAMINAD (d'après) France, seconde moitié du 19e siècle Estampe, encre noire sur papier Inv. 93.7.118, musée de Soissons
Portrait de Jean d’Estrées, seigneur de Cœuvres, Grand Maître de l’artillerie de France
Frédéric Henri SCHOPIN (d’après) Europe du Nord, 19e siècle Lithographie, encre noire sur papier Inv. 93.7.119, musée de Soissons
Vue de la porte d’entrée du château de Cœuvres
Jean Pierre Léopold BARAQUIN France, fin du 19e siècle Aquarelle Inv. 93.7.557, musée de Soissons
Château de Gabrielle d’Estrées à Cœuvres
BOURGEOIS (dessin), DELPECH (lithographie) France, 1839 Lithographie, encre noire sur papier Inv.90.8.11, musée de Soissons
Denier avec la déesse Diane
GORDIEN III (émetteur) Rome impériale, 241 Argent Inv. 93.37.98, musée de Soissons
Tête de Diane
Moulage de la sculpture Artémis à la biche dite Diane de Versailles, 19e siècle, Plâtre, Inv. 2011.0.34. Fonds ancien du musée de Soissons
Les écoles de dessin du 19e siècle ont reçu des moulages en plâtre de grandes sculptures antiques. L'apprentissage du dessin comporte plusieurs phases. D'abord, l'élève copie d'autres dessins. Ensuite, il dessine d'après des éléments sculptés puis enfin d'après des modèles vivants.
L'on imagine cette tête de Diane au milieu d'apprentis de l'école de dessin de Soissons. Il s'agit d'un moulage de la tête d'Artémis à la biche dite Diane de Versailles conservée au musée du Louvre. Copie romaine d'une sculpture antique, elle est attribuée au sculpteur athénien Léocharès. L'œuvre représente la déesse Diane, déesse de la chasse, elle porte un carquois et des flèches.
Vue de Soissons : l’Arquebuse et Saint-Jean-des Vignes
BARAQUIN Jean Pierre Léopold XIXe siècle Aquarelle (papier) N°inv.54.3.2 Musée de Soissons